lundi 27 avril 2020

Jour 42

Après deux mois de course d’escargots, quatre courbes de morts européens commencent à converger : France, Espagne, Angleterre un peu derrière, suivent la courbe italienne qui s’aplatit doucement. L’Allemagne et l’Iran sont nettement plus bas. Seul l’escargot américain a décidé d’aller poser le pied sur la lune.
On commence à voir pas mal de déconfinement : Chine bien sûr, mais aussi Allemagne, Suisse, Norvège… La grande angoisse désormais, c’est la deuxième lame.
Par contre au Brésil, c’est la flambée : le nombre de morts double tous les cinq jours. Inégalité, promiscuité, mortalité.

Hausse record du chômage en France en mars. C’est pas autant qu'aux États-Unis mais ça fait mal quand même. Pour une fois qu’on était proche du plein emploi. J’avais jamais vu ça de ma vie en fait, je suis né dans une crise pétrolière. Tous ces évènements historiques qui s’enchainent, ça fait vibrer un peu quand même. Et la coupe du monde 2018 en plus !
A propos, je me rends compte que ça parle pas beaucoup de foot dans ce journal. Ben ça va continuer, parce que y a rien à dire : tout est arrêté. Ça nous fait des vacances.
Sport toujours : on dirait que les initiatives cyclophiles de Milan et Bogota donnent des idées : des élus écolo de Paris demandent qu’on fasse un RER avec des vélos à la place des trains. A Bordeaux, ça phosphore aussi. Il faut dire que le président de l’agglo s’appelle Patrick Bobet. Sans doute le fils d’Alain Juppé et Louison Bobet.

L’Institut Pasteur a un test pour mesurer l’immunité de façon fiable. Bonne nouvelle, ça va faciliter le déconfinement. Il a aussi un début de vaccin mais apparemment ça ne sert à rien, le boulot du virus sera fini avant qu’il soit autorisé. Et puis trop facile, c’est eux qui ont inventé le virus au départ.
Ils en profitent, ils font aussi un vaccin génocidaire qui taclerait le coronavirus et ses cousins, pour que ça dure plusieurs années.
J’attends avec impatience les annonces de demain. Je voudrais revoir des gens. Et aussi la Loire et la mer.

Au bout de six semaines, le temps est lent. Le confinement, les vacances, les jours fériés qui s’annoncent. On n’est pas dans des métiers secoués, le lycée et le collège sont calmes… On attend simplement que ça s’arrête, pour que les choses recommencent.
Des fois ça m’énerve.


 

1 commentaire:

  1. Moi j adore. C est comme etre hors du tps. Le droit de s ennuyer, le droit de rever, le droit d observer, le droit d improductiviter. L eden pour un tps.

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