samedi 11 avril 2020

Jour 26


Un schéma émerge :
1. Confinement
2. Déconfinement progressif sous contrôle strict : dépistage massif et libération des immunisés, traçage des contacts, quarantaine
3. Après mise au point d’un vaccin ou d’un médoc, retour à la normale
4. Bilan et leçons : et la prochaine fois ?

Il y a plusieurs écueils dans ce parcours, notamment les dérives autoritaires du traçage des contacts, comme en Chine. Mais aussi s’il faut un certificat d’immunité pour reprendre une vie normale, ça peut encourager à attraper le virus pour en finir, ça alimente l’épidémie. Sans parler des faux documents. Ça s’appelle délinquance d’opportunité, c’est mignon.
On entend parler de bioterroristes à la télé pour la première fois. Ça fait penser au super film Fjfkdmlsfjdsk (si je te le dis c’est gâché). La fiction, science- ou pas, peut faire réfléchir. Quand on en aura fini avec le virus, il faudra repenser à contenir les tarés.

L’Allemagne et le Danemark parlent de relâcher les mesures de confinement.
Singapour, stricte et épargnée jusqu’ici, doit en remettre une couche.
L’Australie, assez tranquille puisque c’est une ile, se dit qu’elle ne s’en sortira pas si ses voisins sont malades.

On a de la chance qu’il y ait finalement assez peu de morts parmi les malades. La peste, c’était la moitié.

Ma course d’escargots mortuaires a disparu : elle a été retirée de la page du Monde que je regardais tous les jours. C’est gentil de se soucier de mon moral. Mais les chiffres des cas n’ont pas de sens.

Énorme gâchis de fleurs : les producteurs en jettent des tombereaux. Certains en mettent devant les hôpitaux, ça fait toujours plaisir.

Notre-Dame a brulé il y a un an. Ça parait loin. C’était le monde d’avant.


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