A
cette époque, on connaissait depuis longtemps la symbiose entre les
plantes et les champignons : il s'agissait d'un mariage
mutuellement avantageux, dans laquelle les partenaires échangent des
minéraux, des sucres et de l'eau. Dans ce cadre, les champignons
dialoguent constamment avec les plantes. Mieux que ça, leur réseau
(puisque les champignons sont avant tout des radicelles) relie les
plantes entre elles et leur permet de procéder, elles aussi, à des
échanges.
Cette
découverte resta cantonnée aux laboratoires quelques décennies,
jusqu'à ce qu'on invente Myconet au tournant des années 2030. La
célèbre mycologue Céline Plini décida de tirer parti des
stupéfiantes capacités des champignons. Après quelques
manipulations génétiques, au cours desquelles un de ses protégés
lui nécrosa un poumon, elle mit au point un champignon capable de
transporter un nouveau type d'antibiotique.
Un premier dispositif expérimental relia d'abord les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et de Saint-Antoine à Paris, avec un résultat tout à fait satisfaisant : le champignon transférait à la demande les molécules nécessaires. Fort de ce succès, le réseau fut étendu à tous les hôpitaux parisiens. Cette extension ne prit que quelques jours : la croissance du champignon était exponentielle. Les pharmaciens hospitaliers se frottaient les mains : la gestion des stocks devint bien plus souple et efficace.
Les trafiquants se frottaient les mains eux aussi. En deux ans, ils mirent au point leur propre réseau, livrant la morphine dans toute l'Ile-de-France.
Puis le principe fut encore étendu, avec la mise au point de Myconet 3D, permettant de livrer à domicile la résine des imprimantes 3D. C'est alors que le syndicat des transporteurs bretons commença ses opérations coup de poing.
Un premier dispositif expérimental relia d'abord les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et de Saint-Antoine à Paris, avec un résultat tout à fait satisfaisant : le champignon transférait à la demande les molécules nécessaires. Fort de ce succès, le réseau fut étendu à tous les hôpitaux parisiens. Cette extension ne prit que quelques jours : la croissance du champignon était exponentielle. Les pharmaciens hospitaliers se frottaient les mains : la gestion des stocks devint bien plus souple et efficace.
Les trafiquants se frottaient les mains eux aussi. En deux ans, ils mirent au point leur propre réseau, livrant la morphine dans toute l'Ile-de-France.
Puis le principe fut encore étendu, avec la mise au point de Myconet 3D, permettant de livrer à domicile la résine des imprimantes 3D. C'est alors que le syndicat des transporteurs bretons commença ses opérations coup de poing.
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